Photo au CHU de Lille lors d'une garde de nuit avec les patients et l'équipe médicale par Anouk Desury
Le songe d’une nuit de confinement
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Migracteurs
28 juin 2021
 

Le jeudi 12 mars 2020, le Président de la République française annonce que les écoles ne rouvriront pas le lundi 16 mars et que le confinement débutera le lendemain. Les familles se retrouvent alors cloîtrées dans des conditions parfois vraiment difficiles : logements surpeuplés, foyers d’urgence, aucune ressource, familles nombreuses avec enfants handicapés…

A côté de tout cela, les parents doivent assurer la continuité pédagogique. Mais comment faire quand on n'a pas d’imprimante ni d’ordinateur ni même Internet et que tous les devoirs arrivent numériquement ? Comment faire lorsque les parents ne maîtrisent pas eux-même la langue française ? Comment faire lorsqu’on n'a même pas une table et un crayon de papier? Comment faire lorsqu’on est une famille nombreuse monoparentale ? Comment faire quand on doit gérer les enfants scolarisés, les enfants handicapés et tout le reste ?

Pendant le premier mois de ce long confinement, beaucoup d’enfants ont décroché, oubliés par les écoles peinant à proposer des solutions. Les associations et les bénévoles ont tenté de soulager ces familles à travers des distributions de devoirs, de denrées et en proposant du soutien scolaire.

Mais que fera-t-on pour diminuer les écarts creusés par cette pédagogique à géométrie variable?