Daydream
21 mai 2020Le temps de vivre
21 mai 2020« Tout le malheur des hommes vient d'une seule chose, qui est
de ne savoir pas demeurer en repos, dans une chambre » Blaise Pascal
Alors que semblait imminente la décision d'un confinement qui allait concerner une grande partie d'entre nous, comment allions-nous vivre ce bouleversement de nos repères quotidiens, au sein d'une société qui semble ne plus laisser de place au vide et à la lenteur ?
Une image m'est immédiatement apparue. J'allais m'engouffrer dans une forteresse de livres pour conjurer ma peur de l'ennui.
Toutes ces photographies se sont alors imposées à moi comme autant de sentiments traversés au fur et à mesure de ces semaines, pendant lesquelles notre rapport au temps, à la liberté et à la solitude était à appréhender, à réinventer.
Par l'autoportrait, je suis partie de moi pour parler aux autres, en espérant les amuser, et les questionner sur ce que cet enfermement imposé, bien que lié à des circonstances exceptionnelles, pouvait dire de nous et de notre condition en tant qu'être humain.
Ainsi, cet isolement ne résonnait-il pas pour beaucoup, comme la fin de la fuite de soi ?
Une image m'est immédiatement apparue. J'allais m'engouffrer dans une forteresse de livres pour conjurer ma peur de l'ennui.
Toutes ces photographies se sont alors imposées à moi comme autant de sentiments traversés au fur et à mesure de ces semaines, pendant lesquelles notre rapport au temps, à la liberté et à la solitude était à appréhender, à réinventer.
Par l'autoportrait, je suis partie de moi pour parler aux autres, en espérant les amuser, et les questionner sur ce que cet enfermement imposé, bien que lié à des circonstances exceptionnelles, pouvait dire de nous et de notre condition en tant qu'être humain.
Ainsi, cet isolement ne résonnait-il pas pour beaucoup, comme la fin de la fuite de soi ?